Peut-on vraiment garantir un avenir paisible en combinant PER et assurance vie pour sa retraite ?
Découvrez comment assurer sereinement votre avenir financier grâce à la combinaison astucieuse du PER et de l’assurance vie pour votre retraite !
L’essor du Plan d’Épargne Retraite (PER)
Depuis son introduction en 2019, le Plan d’Épargne Retraite (PER) séduit de plus en plus de Français. En moins de cinq ans, dix millions d’entre eux ont adopté ce dispositif, accumulant plus de 100 milliards d’euros de dépôts. Ce succès est en grande partie dû à ses avantages fiscaux à l’entrée et à la possibilité de sortir en capital à la retraite, deux aspects attrayants pour les épargnants.
Les bénéfices de combiner PER et assurance vie
Bien que le PER offre des avantages indéniables, il serait imprudent de négliger complètement l’assurance vie. La fiscalité à la sortie du PER peut être particulièrement lourde, ce qui peut ruiner les économies d’impôts accumulées. En revanche, une combinaison judicieuse des deux placements peut offrir le meilleur des deux mondes : la souplesse de l’assurance vie et les avantages fiscaux du PER.
Caractéristiques et différences clés
Le PER et l’assurance vie disposent de caractéristiques fiscales et successorales similaires, notamment un abattement de 152.500 euros par bénéficiaire en cas de décès avant 70 ans. Cependant, leur finalité et leur fiscalité diffèrent.
Le PER est un produit tunnel exclusivement destiné à la retraite, avec des conditions rigides pour récupérer son capital avant la retraite, à quelques exceptions près. En revanche, l’assurance vie permet de financer divers projets tout au long de la vie, comme l’achat immobilier ou les études des enfants.
La fiscalité des deux options
L’assurance vie ne propose pas d’avantages fiscaux à l’entrée, mais son régime fiscal est très avantageux à la sortie après huit ans. À l’opposé, le PER offre une déduction fiscale lors des versements, dans la limite de 10% des revenus pour les salariés.
Cependant, au moment de la retraite, toute récupération du capital PER est imposable, risquant de propulser les épargnants dans une tranche d’imposition plus élevée. Ce coup de massue fiscal peut parfois annuler tous les bénéfices obtenus à l’entrée.
Exemple de fiscalité comparée
- Récupération PER : Si un retraité souhaite récupérer 100.000 euros de son PER (80.000 euros d’épargne et 20.000 euros de gains) et se trouve dans la tranche marginale d’imposition de 11%, il devra payer 8.800 euros au fisc plus 6.000 euros de flat tax sur les gains, soit un total de 14.800 euros. Si le retraité grimpe dans la tranche de 30%, le montant grimpe à 30.000 euros.
- Récupération assurance vie : Pour la même somme retirée d’une assurance vie et en supposant un abattement de 9.200 euros sur les gains pour un couple marié, le retraité ne paiera que 810 euros.
Astuces pour une retraite sereine
Pour jouir d’une retraite paisible, il est conseillé de combiner les trois : assurance vie pour financer les projets ponctuels, et PER pour les avantages fiscaux pendant la période d’activité. Pensez à utiliser en priorité l’assurance vie pour les gros retraits à la retraite afin d’éviter une lourde fiscalité. Utilisez le PER principalement comme épargne de précaution.
En cas de décès, les capitaux du PER peuvent être transmis sans droits de succession à votre conjoint, en ayant bénéficié de la déduction fiscale à l’entrée. Cela assure également une transition financière paisible pour votre famille.